DOSSIER DE PRESSE

Déchets d’œuvre à croquer : des tables aux petits oignons

Menu : mise en bouche, copeaux doux à déguster lentement

Introduction

03 — Entre design et recyclage, des tables qui mettent l’ambiance dès l’entrée

04 — Des tables pour manger et boire, et pour travailler

Des tables sans pieds mais avec une sacrée tenue

05 — Changer uniquement le plateau : une base sûre pour des idées libres

06 — La table-établi de Caroline : le plateau invite. À choisir, à détourner, à créer

07 — Les tables 'bistrot' de Stéphane : plateau sur pied central, à hauteur d’homme

08 — Conseils d'expert : mettre le consommateur sur un piédestal

09 — Les pieds sur terre : manière d'habiter le monde

A propos : origine non contrôlée, traçabilité émotionnelle garantie

10 — Le Boiseux, nom à particule... fine (mais pas estampillé)

11 — Récupérer son souffle, se recycler : des tables rondes aux... tables rondes

Percer les secrets de fabrication

12 — Bennisterie : art d’extraire au bois des bennes toutes ses saveurs

13 — Les chiffres : on en fait des tonnes, mais avec une pointe... d’ironie

14 — Le Boiseux.fr : une fenêtre sur l'atelier

15 — Sur place ou à emporter : visites à l'atelier

Conclusion

16 — Un artisanat de proximité, où le sur-mesure épouse l’humanité du geste

Contact presse

17 —  Contact presse

3. Entre design et recyclage, des tables qui mettent l’ambiance dès l’entrée

Il s’agit d’un travail de fond et de surface. D’un artisanat discret, au croisement du design et du recyclage.

Le Boiseux fabrique des plateaux sur mesure à partir de bois de récupération, transformant des planches issues du rebut de la société en pièces expressives, pour équiper table de repas, mange-debout, table basse, home office, banque d'accueil, plan de travail...

Personnalisé, chaque dessus de table devient un support d’histoires : celle du matériau, de la main qui l’a travaillé, et de l’espace qu’il vient habiter. À mi-chemin entre mobilier et narration, ses créations s’adressent aux particuliers comme aux professionnels friands d’authenticité, de sur-mesure et de sens.

Ainsi, le bois des bennes permet des tables qu’on dresse sans nappe et sans complexe ; ils se posent à nu, comme une évidence.

4. Pour manger et boire, et pour travailler

Ronds, carrés ou rectangulaires, préparés pour deux verres ou dix couverts, les plateaux issus de cet atelier établi à Langoiran près de Bordeaux, sont livrés aux quatre coins de la France, et s’adaptent au centimètre et au centime près, quelle que soit leur application, qu'il s'agisse de franches ripailles ou de déjeuners de travail.

5. Changer uniquement le plateau : une base sûre pour des idées libres

Le Boiseux propose des plateaux ajustés pour couronner les pieds dont on dispose.

Cette approche modulaire permet de créer un meuble sur mesure, adapté aux usages comme au mode de vie, sans superflu — mais sans concession sur l’essentiel.

Chacun peut réutiliser une base existante, chiner un piétement au charme patiné ou choisir un modèle plus contemporain.

Cette liberté d’assemblage, qui rompt avec l’association « plateau + piétement », offre une marge de conception, à la fois économique, esthétique et pratique.

6. La table-établi de Caroline : le plateau invite à choisir, à détourner, à créer

Lors d’une brocante, Caroline tombe sur un vieil établi. Robuste, patiné, chargé d’histoire, il lui inspire aussitôt une future table à dîner. Mais le plateau d’origine est trop abîmé, trop irrégulier. Le rénover exigerait des efforts démesurés, pour un résultat incertain.

Caroline contacte Le Boiseux via son blog avec une idée simple : garder ce qui tient, et remplacer juste ce qu’il faut. Elle cherche un rendu sobre, mais exigeant. Une forme de chic discret, qui parle d’elle sans jamais hausser le ton.

Le Boiseux conçoit un plateau sur mesure, à base de palettes et de planches de caillebotis en bois exotique, ni trop brutes, ni trop lisses.

L’assemblage respecte les proportions du piétement, comme une continuité naturelle. Aucune fioriture. Juste une présence pleine et discrète. La nouvelle table s’installe sans fracas. Elle ne brille pas, elle respire. Caroline y reçoit des amis. Elle y travaille parfois. Elle s’y sent bien, parce que rien ne force.

7. Les tables 'bistrot' de Stéphane : plateau sur pied central, à hauteur d’homme

Restaurateur passionné, Stéphane veut que l’accueil, le décor et l’assiette parlent d’une même voix.

Touché par la force évocatrice du bois recyclé, il imagine ses plats servis sur des plateaux à l’aspect brut, dans une salle où l’élégance sobre sublime la convivialité.

Il choisit ses pieds de table chez un fournisseur en ligne : des pieds centraux en fonte d’acier noir, au design bistrot traditionnel.

Le Boiseux vient coiffer ces pieds de plateaux sur mesure, en bois de récupération sélectionné pour ses teintes naturelles, ses marques discrètes, et sa résistance à l’usage professionnel.

Chaque table trouve sa place dans une atmosphère claire, épurée, soignée, où le matériau brut devient lien entre la cuisine et ceux qui la goûtent.

En choisissant de composer lui-même ses tables, en associant piétement classique et surface vivante, Stéphane affirme une vision du mobilier comme prolongement du geste culinaire — un artisanat de la réception, à hauteur d’homme.

8. Conseils d'expert : mettre le consommateur sur un piédestal

Quelle épaisseur de plateau choisir ?

Faut-il prévoir des renforts ?

Quel système de fixation convient le mieux ?

Pour affiner son projet de table et garantir la solidité de l’ensemble, Le Boiseux propose qu'on lui transmette des photos et des précisions sur le piétement envisagé.

9. Les pieds sur terre : manière d'habiter le monde

Qu’ils partagent un repas en famille ou qu’ils accueillent du public, ceux qui choisissent des tables en bois des bennes recherchent une pièce unique, fuient le standard, privilégient les circuits courts et valorisent le travail bien fait.

Leur meuble ne sort pas d’un catalogue : il porte une histoire, avec du corps, du caractère, un grain bien marqué ; il traduit leur manière d’habiter le monde.

10. Le Boiseux, nom à particule... fine (mais pas estampillé)

« Je suis Najim Acharki. Le Boiseux est mon nom à particule… fine. Sans jamais chercher à obtenir un label ni à me conformer aux exigences d’une certification, chaque plateau en bois élevé en plein air que je crée sur demande célèbre l’indépendance et la singularité. C’est pourquoi je dis : “La poule 'bio' véritable ne fait pas label.” »

11. Récupérer son souffle, se recycler : des tables rondes aux... tables rondes

Travailleur social, Najim quitte l’univers des réunions pour se tourner, en 2008, vers l’artisanat avec l’intention de créer des objets en bois de récupération.

« C’est finalement le bois de récupération qui m’a transformé », dit-il avec ironie. Aujourd’hui, il assume un choix de vie centré sur la liberté de mouvement, la matière, et une certaine distance avec le bruit social.

En 2012, il est contacté par Gwenaëlle, qui souhaite meubler sa crêperie après avoir repéré l’une de ses créations.

Encouragé par cette commande, Najim met au point un procédé d’assemblage adapté, inspiré des techniques de la bennisterie — un savoir-faire qu’il perfectionne depuis 17 ans.

12. La bennisterie : l’art d’extraire au bois des bennes toutes ses saveurs

Guidé par la passion du recyclage et un goût affirmé pour les essences brutes, Le Boiseux explore les chantiers comme d’autres arpentent les marchés. Il plonge dans les bennes avec l’instinct d’un cueilleur, en quête des meilleurs ingrédients : planches, voliges, chevrons… dont il ravive les teintes, exalte les veines, et assemble en tables au goût franc et sincère du fait main. Une histoire de l’atelier à l’assiette.

13. Les chiffres : on en fait des tonnes, mais avec une pointe... d’ironie

Le Boiseux, 17 ans d'âge (activité lancée en 2008), c'est 1 artisan (les 10 doigts et les 2 yeux encore valides), dans 1 atelier de 28 m², à 30 km au sud de Bordeaux.

25 000 palettes (sur 100 millions en circulation chaque année en France) transformées

- 250 000 planches réparées (environ 500 km mises bout à bout)

→ soit 1000 m² de surface plane

- 90 professionnels et 200 particuliers servis

- 15 tonnes de copeaux et de poussière générées

- 10 tonnes de clous rouillés extraits

- 55 points de suture, 32 boîtes de pansement, 20 mètres linéaires de bandage, 1 Dolicrâne/jour.

- Plus de 500 billets de blog rédigés.

Derrière la statistique : 1 œuvre humaine, 1 signature, 1 récit qui ne manque pas de sel.

14. Le Boiseux.fr : une fenêtre sur l'atelier

Pour se familiariser avec l’esprit ‘Le Boiseux’ et ainsi percer les secrets de fabrication, sans bruit ni poussière, ne pas hésiter à plonger dans les pages du blog, à flâner d’un sujet à l’autre et à tendre l’oreille : le dessous des plateaux y est, dit-on, conté avec humour et dérision.

15. Sur place ou à emporter : visiter l'atelier

Comme un amateur de bon vin face à un grand cru, on évalue ici le caractère et les caractéristiques des tables, finies ou en chantier : on caresse les planches dans le sens du fil, on hume les parfums de sève et de bois coupé.

Chaque pièce révèle ses nuances et ses aspérités, comme un vin déploie ses arômes au fil de la dégustation.

Entre poussières et copeaux, les visiteurs découvrent le processus de fabrication, observent le bois évoluer, en perçoivent la texture et le grain avec le même œil émerveillé que devant un verre à la lumière.

Rendez-vous à l’atelier des possibles, à Langoiran, près de Bordeaux.

16. Un artisanat de proximité, où le sur-mesure épouse l’humanité du geste

Derrière chaque plateau : un artisan, un consommateur : en créant des dessus de tables sur commande, Le Boiseux compose des récits ; à l’écart du bruit social, il œuvre pour celles et ceux qui refusent le standard et recherchent du sens, du lien, une chaleur brute. Ici, le bois raconte sa seconde vie, l’Autre devient compagnon de création, et chaque réalisation trace un chemin singulier entre matière, mémoire et usage. Un artisanat de proximité, sincère, où le sur-mesure épouse l’humanité du geste.