« Si tout le monde fumait… » : l’humour absurde de Paul Mirabel
« … J'ai une théorie sur la drogue, par contre. Je pense que si tout le monde fumait sur Terre, la vie serait beaucoup plus marrante. T'imagine, un jour tu vas au restaurant, tu commandes une crêpe au sucre, le serveur, il revient, il a mangé ta crêpe. Il dit "désolé, Monsieur, je suis défoncé". Tu lui dis "A bah, c'est pas grave, j'aime pas les crêpes au sucre." Il te dit "A ben, c'est pas grave, moi je travaille pas ici, en fait "… »
« J'ai une théorie sur la drogue, par contre. Je pense que si tout le monde fumait sur Terre, la vie serait beaucoup plus marrante. T'imagines, un jour tu vas au restaurant, tu commandes une crêpe au sucre, le serveur, il revient, il a mangé ta crêpe. Il dit "Désolé, Monsieur, je suis défoncé". Tu lui dis "Ah bah, c'est pas grave, j'aime pas les crêpes au sucre." Il te dit "Ah ben, c'est pas grave, moi je travaille pas ici, en fait "... »
Porte-bois de clowns et de sages
Bienvenue sur Le Boiseux.fr, là où perce le fond de l’atelier — à la fois sonore, et intérieur. Je suis Le Boiseux, porte-bois de clowns et de sages. Paul Mirabel résume parfaitement ce que je ressens parfois : « Dans les moments de panique, mon corps se divise en deux : y’a mon cerveau qui s’en va et moi qui reste. »
Bienvenue sur Le Boiseux.fr, là où perce le fond de l’atelier — à la fois sonore, et intérieur. Je suis Le Boiseux, porte-bois de clowns et de sages. Paul Mirabel résume parfaitement ce que je ressens parfois : « Dans les moments de panique, mon corps se divise en deux : y’a mon cerveau qui s’en va et moi qui reste. »
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Créer des tables sur mesure sous le casque
Dans le casque antibruit — véritable stéthoscope de l’artisan — défilent clowns et penseurs, ces autres artisans de l’humour et de la sagesse. Ce jour-là, c’est la voix décalée de Paul Mirabel qui accompagne mes gestes.
La fabrication de plateaux sur mesure destinés à coiffer bureaux, îlots ou mange-debout, se déroule dans un environnement sonore fidèle à l’état d’esprit du moment, et à la commande. Dans le casque antibruit, j'entends défiler clowns et sages, ces autres artisans qui façonnent le réel avec leurs propres outils — la voix, la mémoire, la scène.
Ce jour-là, c’est Paul Mirabel qui accompagne mes gestes. Le rire devient alors un matériau invisible, intégré à la matière, figé sous le produit de finition que je m’attache à appliquer.
Sceller la matière, lui rendre hommage
Je passe doucement la spatule, appliquant ce produit qui, par sa magie chimique, va fixer veine et irrégularité. C’est pour protéger le bois, bien sûr — mais c’est aussi une manière de sceller l’essence de la matière récupérée, comme un hommage rendu à ce qu’elle a été avant d’arriver ici.
Dans l’atelier, baigné d’un calme malgré le léger grésillement des machines en sommeil, je m’attarde sur la tranche du plateau rond d'Arnaud. J’y suis attentif, méticuleux. Sous mes doigts, le bois porte encore l’histoire d’autres vies, d’autres usages, comme des empreintes à jamais gravées dans sa chair. Je passe doucement la spatule, appliquant ce produit laiteux qui, par sa magie chimique, va fixer veine et irrégularité. C’est pour protéger le bois, bien sûr — mais c’est aussi une manière de sceller son essence, comme un hommage rendu à ce qu’il a été avant d’arriver ici.
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La lumière d’automne joue sur le plateau
Je ressens le bois comme une peau, robuste mais sensible, prête à se transformer sous mes mains, tout en gardant cette mémoire inscrite en elle. Ce bois, il respire encore. Il murmure des souvenirs dans le silence de l’atelier, et quelque part, je le galvanise, je l’encourage à s’offrir sous sa nouvelle forme, en paix avec ses marques et ses rides.
Chaque coup de spatule me ramène à l’instant présent, là où l'outil effleure les fibres, et où la lumière d’automne glisse sur le plateau de table, révélant des reflets dorés sur ses bords. Je ressens le bois comme une peau, ferme mais sensible, prête à se laisser parfaire sans renier ce qu’elle a traversé. Le matériau respire encore. Il murmure des bribes de son passé. Et moi, je l’encourage à se révéler autrement, à accueillir sa nouvelle forme, en paix avec ses stigmates et ses rides.
Quand Paul Mirabel habite l’atelier
L'artiste parle de la maladresse du quotidien, des situations absurdes où l’on perd le contrôle, et je reconnais dans son propos doux-amère un écho de mes propres maladresses. Ses mots, ses silences mesurés, infusent ma solitude. Ils transforment l’atelier en un théâtre intime, où les failles du monde deviennent matière à sourire.
Dans le casque, la voix de Paul Mirabel s’infiltre doucement. Son humour décalé m'accompagne comme une distraction, légère. L'artiste parle de la maladresse du quotidien, des situations absurdes où l’on perd le contrôle, et je reconnais dans son propos doux-amère un écho de mes propres maladresses. Ses mots, ses silences mesurés, infusent ma solitude. Ils transforment l’atelier en un théâtre intime, où les failles du monde deviennent matière à sourire.
Communion entre besogne et humour
Il parle d'inadaptation, de situations qui déraillent. J’écoute, je souris. Son humour rejoint mes propres réflexions, cette passion un peu étrange que je porte pour les aspérités, pour ce qui ne rentre pas dans les cases.
Entre le spectacle de Paul Mirabel et ma besogne, un lien se tisse. Il parle d'inadaptation, de situations qui déraillent. J’écoute, je souris. Son humour rejoint mes propres réflexions, cette passion un peu étrange que je porte pour les aspérités, pour ce qui ne rentre pas dans les cases. Je comprends cette tendresse pour les choses qui vacillent, pour les matières qui se laissent surprendre, et parfois sublimer.
À la fin, une histoire gravée dans, sur et sous les lames du plateau
C’est là, dans ce silence retrouvé, que je mesure combien j'ai fait plus que stabiliser une surface : j’ai gravé une histoire — celle du bois, la mienne, celle du client, et même un peu de celle de Paul Mirabel — dans, sur et sous les lames du plateau.
Quand je retire le casque, le silence de l’atelier revient comme une marée. La table de dégustation d'Arnaud, elle, semble respirer autrement, comme si le produit appliqué avait consolidé ses marques sans les masquer. C’est là, dans ce silence retrouvé, que je mesure combien j'ai fait plus que stabiliser une surface : j’ai gravé une histoire — celle du bois, la mienne, celle du client, et même un peu de celle de Paul Mirabel — dans, sur et sous les lames du plateau.
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