Le FA dièse toussotant
Avant que la bécane, dédaigneuse, sombre, le FA dièse toussotant du moteur avait néanmoins aidé l'artisan à se représenter les courbes noires des années quatre-vingt-dix, flanquées de flammes oranges.
Bourdonnant comme un hanneton à bout de souffle, une moto trace la A62 voisine, en ligne droite, sans débrayer. Malgré l'obscurité, Le Boiseux espère l'apercevoir. Il suit du regard ses pétarades qui fuient de gauche à droite et s'amenuisent jusqu'à disparaître dans les profondeurs muettes. Ne pas pouvoir entrevoir l'engin défiler ne le surprend pas. Mais voir le deux roues, même de loin, aurait agrémenté sa pause d'alliages, de chrome, de cuir... Avant que la bécane, dédaigneuse, sombre, le FA dièse toussotant du moteur avait néanmoins aidé l'artisan à se représenter les courbes noires des années quatre-vingt-dix, flanquées de flammes oranges. "Belle gueule, le bruit", murmure le fabricant de plateaux de tables en détournant le regard de la trajectoire de la moto s'étant maintenant évaporée.
Tables de repas en circuit court
Interlocuteur unique, Le Boiseux affine, avec vous, votre projet de tables personnalisées, pour salles à manger et salles de restauration, livrées, gère l’intégralité du processus, en circuit court, et vous garantit votre achat à vie, “pièces et main d’œuvre”, sans intermédiaire ni mandataire.
Sur des plateaux qu'il compose planche par planche, avec à l'esprit vos impératifs propres, Le Boiseux écrit, avec vous, une histoire sur mesure, de l'atelier à l'assiette :
Livraison toute France (?)
Garantie à vie (?)
Devis détaillé : remises, tarifs pro., délais (?)
Savoir-faire validé par les pros. (?)
100% recyclage : palettes - bois réformé (?)
Fabrication artisanale française (?)
Écouter l’orage tambouriner
Le Boiseux ôte le casque et interrompt le flux musical qui se déversait dans ses oreilles, cesse de composer le plateau en cours pour interroger l’air humide de novembre, écouter l’orage tambouriner le ciel bordelais. Pendant ce temps, la dambora des cavaliers de la steppe, elle, continue de galoper en lui.
Le Boiseux ôte le casque et interrompt le flux musical qui se déversait dans ses oreilles, cesse de composer le plateau en cours pour interroger l’air humide de novembre, écouter l’orage tambouriner le ciel bordelais. Pendant ce temps, la dambora des cavaliers de la steppe, elle, continue de galoper en lui.
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