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Nouveaux horizons sur plateaux vierges

par Najim 24 Octobre 2020, 07:00 Partitions fines Ambiance d'Atelier Esprit Le Boiseux Tables bistrot Tables de restaurants Tables de réunions Tables à manger Tables rondes Plateaux carrés Plateaux rectangulaires

Rester à l’écoute du monde

Les voix, presque nues, puisent leur puissance dans les traditions ancestrales locales, terriennes. Celles-ci inspirent à l’artisan, pour soigner le monde, de cueillir six fleurs lettones. À sertir dans les plateaux en cours de signature.

Dans un monde éternellement convalescent, le casque anti-bruit fait office de stéthoscope : il permet en effet à l’artisan, depuis son établi, de demeurer à l’écoute de ses semblables en sondant la poésie persistante. Ainsi, tandis qu’il choie une pile de planches fendues en lames, Le Boiseux poursuit inlassablement son auscultation. Soudain, un orage de percussions. Celui-ci secoue l’instrument acoustique et s'introduit brutalement dans ses oreilles. L'avalanche d'explosions paraît s'intensifier. Elle traverse son corps comme un courant électrique qui l’entraîne violemment dans un univers tribal, à la croisée des époques et des chemins : entre aujourd’hui et jadis, entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Fermes, les tambours cadencent maintenant les gestes de l’artisan. S’ensuivent les cris de joie. Perçants. Puis les chants : les voix, presque nues, puisent leur puissance dans les traditions ancestrales locales, terriennes. Celles-ci inspirent à l’artisan, pour soigner le monde, de cueillir six fleurs lettones. À sertir dans les plateaux en cours de signature.

Empreinte de rythmes hybrides, brûlants comme une météorite

Ainsi, lors de ce chantier, chaque planche que Le Boiseux aura préparée, coupée et collée aux rythmes électro-rock n'roll orientaux de « Speed Caravan », sera certes marquée au marteau et au rabot, mais elle sera aussi, et naturellement, empreinte de cette musique hybride, brûlante comme une météorite, puissante, incisive et festive.

« Orgasmocracy », sauvage, vitaminé et énergetiquement groovy de Mehdi Haddab et de ses acolytes (Pascal Teillet, basse - Rocky Singh, batterie, chant Skander, machines) guide les bruits naguère inclassables qui découlent habituellement de ses gestes et prennent, peu à peu, forme de plateaux de tables aux dimensions de notre choix. Ainsi, lors de ce chantier, chaque planche que Le Boiseux aura préparée, coupée et collée aux rythmes électro-rock n'roll orientaux de « Speed Caravan », sera certes marquée au marteau et au rabot, mais elle sera aussi, et naturellement, empreinte de cette musique hybride, brûlante comme une météorite, puissante, incisive et festive.

Prendre le copeau par les cornes

En réécoutant cette mélodie digne, poignante et enthousiasmante à la fois, la fibre nostalgique lancine de nouveau Le Boiseux comme une écharde sous l’ongle, et le stimule, plus que jamais, à prendre le copeau par les cornes et à battre la mesure pour que vos plateaux en prennent note.

Venu d’Inde par la voix de Rajesh Khanna, et issu de l’album Disco Dancer avec Mithun Chakraborty, Goron ki na kalon ki, un hymne à la vie, apparaît et se propage parmi les nécessiteux d’Afrique et d’Asie : tantôt celui-ci les apaise, tantôt il détermine ceux qui ont le moins à perdre.

En réécoutant cette mélodie digne, poignante et enthousiasmante à la fois, la fibre nostalgique lancine de nouveau Le Boiseux comme une écharde sous l’ongle, et le stimule, plus que jamais, à prendre le copeau par les cornes et à battre la mesure pour que vos plateaux en prennent note.

On a tous en nous quelque chose de Sarrasi

Du va-et-vient de ses gestes découlent des plateaux plans et nivelés, à l’aspect bourru mais lisses au toucher, et aux tonalités typiques du Sud Ouest.

Pour réchauffer l’air de l’atelier, ce matin de février, froid comme l'État, et aplanir un lot de dessus de tables mûrs, Le Boiseux allume la musique à pleines oreilles et règle le mordant du rabot. Sous l’emprise de l’accent occitan avec les voix de Hakim puis de Mouss (ou le contraire) sur un fond musical de Lo Barrut, Le Boiseux empoigne fermement le rabot dont il plaque la semelle contre la première pièce. Et quand Olivia Ruiz crie « Je suis de Castelsarrasin » de Pierre Perret, l’artisan pousse l’outil loin devant, jusqu’à friser des copeaux aussi fins que des feuilles de papier à cigarette. Du va-et-vient de ses gestes découlent des plateaux plans et nivelés, à l’aspect bourru mais lisses au toucher, et aux tonalités typiques du Sud Ouest.

« On a tous en nous quelque chose de Sarrasi », fredonne Le Boiseux.

Plateaux tout pétris de refrains pleins de sève

Au fil de l'usinage, le murmure kirghize du Pamir afghan chemine en lui ; les plateaux signés ‘Le Boiseux’ apparaissent à présent tout pétris de refrains pleins de sève et de paysages sonores.

Ôtant, comme des lambeaux de peau morte, les résidus secs de colle à bois maculant ses mains, le fabricant de tables en bois réformé contemple un moment un chantier arachnide : dans le coin ventilé au fond de l’atelier, entre l’une des vitres fêlées et la manivelle de la perceuse à colonne, un pholque phalangide aux longues pattes grêles reliées à l’abdomen en forme de pépin de raisin s’affaire ; il tisse une toile somptueuse, un édifice funiculaire splendide. Le casque sur les oreilles de l’artisan exsude l’une de ses musiques d’ailleurs, écho des mélodies de ses propres confins : les instruments typiques, les airs qui semblent si éloignés et si familiers à la fois, résonnent maintenant en lui en des régions qu’il ne soupçonnait pas. Au fil de l'usinage, le murmure kirghize du Pamir afghan chemine en lui ; les plateaux signés ‘Le Boiseux’ apparaissent à présent tout pétris de refrains pleins de sève et de paysages sonores.

Au milieu d’une eau turquoise

En bout de rabot, il acquiert le sentiment de s'être débarrassé du superflu et d’y voir plus clair : les dessus de tables en ré majeur qui naissent entre ses mains vibrent des rythmes du taarab et sentent Le manioc de jang'ombe de Bi Kidudé.

Parfois, une heure seulement à l’atelier en compagnie de Bi Kidudé suffit à entraîner Le Boiseux loin, à se perdre dans ses pensées, dans ses confins propres. Coupé du brouhaha continuel de la civilisation, il se laisse bercer par la voix grave et abrupte venue de Zanzibar. L’atelier tangue alors comme une pirogue au milieu d’une eau turquoise. Le fabricant de tables en bois de récupération titube, se cramponne à l’établi, prend appui sur la scie à onglets et parvient à saisir le mètre à penser. Il mesure le chemin parcouru. Sous l’impulsion de l’artiste au visage ridé sur une silhouette frêle, et les recommandation de professionnels de la restauration, Le Boiseux fait table rase du passé, esquisse de nouveaux horizons sur des plateaux vierges, autorise la poussière à l’habiller. En bout de rabot, il acquiert le sentiment de s'être débarrassé du superflu et d’y voir plus clair : les dessus de tables en ré majeur qui naissent entre ses mains vibrent des rythmes du taarab et sentent Le manioc de jang'ombe de Bi Kidudé.

L’écho des planches perforées

Ainsi, dorénavant, dans une salle de restauration, les plateaux de tables en bois recyclé griffées ‘Le Boiseux’ se feraient l’écho prolongé des plus belles planches perforées de l’atelier.

Alors que deux palombes dissipent leurs malentendus en passant à vive allure à travers la fumée du poêle qui s’élève en colonne avant de disparaître dans l’horizon, Le Boiseux se demande, s’il pourrait transformer la raboteuse en orgue de barbarie : pendant qu’il tournerait inlassablement le volant de sa combinée, il introduirait, simultanément, le bois d’œuvre brut d’un côté, et de l’autre, il en sortirait des voliges calibrées et lisses, des copeaux chanteurs et des partitions fines. Ainsi, dorénavant, dans une salle de restauration, les plateaux de tables en bois recyclé griffés ‘Le Boiseux’ se feraient l’écho prolongé des plus belles planches perforées de l’atelier.

Sous un halo de bonne humeur et de particules fines

Après une longue étreinte, vidés, son corps et son esprit deviennent, à l’image des plateaux nés de ses efforts, disponibles pour de nouveau accueillir la vie.

Sous un halo de bonne humeur et de particules fines, Le Boiseux semble absorbé par le va-et-vient de ses gestes appuyés frisant des copeaux dorés, et par la voix de Rostam Mirlashari, chantre du Baloutchistan iranien, interprétant Laila O Laila, un chant traditionnel remis au goût du jour. Lorsque, sous l’emprise de cette mélodie attendrissante, Le Boiseux empoigne le rabot, il éprouve l’éternelle sensation de redevenir maître de son destin : pousser loin l’outil, aller de l’avant, sentir le grain du bois sous la lame, voir naître le premier copeau, puis un seconde… Racler la surface d’un dessus de table dans le but de l’aplanir et de réduire les irrégularités devient un corps à corps satisfaisant, apaisant. Dans une ambiance quasi-idyllique, le duel musclé qu’initie le fabricant de plateaux de tables en bois d’expérience face à son destin, érode ses certitudes, étouffe ses peurs, lui donne des ailes. Après une longue étreinte, vidés, son corps et son esprit deviennent, à l’image des plateaux nés de ses efforts, disponibles pour de nouveau accueillir la vie.

Plateaux de tables 'direct producteur'

Nouveaux horizons sur plateaux vierges
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Nouveaux horizons sur plateaux vierges

De ses mains, Le Boiseux rend palpables vos aspirations et invente, avec vous, une histoire en circuit court, qu'il vous livre sur des plateaux de tables garantis à vie.

Livraison toute France (?)

Garantie à vie (?)

Devis détaillé : remises, tarifs pro., délais (?)

Savoir-faire validé par les pros. (?)

100% recyclage : palettes - bois réformé (?)

Fabrication artisanale française (?)

​ ​ ​ Tables carrées, bois, recyclage, restaurant, entreprises, cafétérias ​

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