La scie dorée
En chatouillant les bois et les métaux de récupération, il jaillit des partitions fines où les paroles sont inutiles, les images formant un refrain ni tout noir, ni tout blanc.
Vos convictions sur des plateaux sur-mesure
Assortiment de petits et grands plateaux, aux formats standards ou sur-mesure, issus de divers bois de fin de chantiers façonnés, présentés ici afin de vous aider à concevoir des modèles personnalisés, à même de refléter vos convictions et votre concept décoratif.
Assortiment de petits et grands plateaux, aux formats standards ou sur-mesure, issus de divers bois de fin de chantiers façonnés, présentés ici afin de vous aider à concevoir des modèles personnalisés, à même de refléter vos convictions et votre concept décoratif.
Proximité et service 'Le Boiseux'
Interlocuteur unique, Le Boiseux affine, avec vous, votre projet de tables personnalisées, livrées sur site, gère l’intégralité du processus, en circuit court, et vous garantit votre achat à vie, “pièces et main d’œuvre”.
De ses mains, Le Boiseux rend palpables vos aspirations et invente, avec vous, une histoire en circuit court, qu'il vous livre sur des plateaux de tables garantis à vie.
Livraison toute France (?)
Garantie à vie (?)
Devis détaillé : remises, tarifs pro., délais (?)
Savoir-faire validé par les pros. (?)
100% recyclage : palettes - bois réformé (?)
Fabrication artisanale française (?)
Tenir trois heures dans l’obscurité
... il avait, ce samedi-là, réuni assez d’argent pour se payer le ticket de la dernière séance et de quoi tenir près de trois heures dans l’obscurité : soda, popcorn caramel et pipas plein les poches.
Au voile de poussière de bois habituel sur les carreaux de l’atelier s’ajoute un rideau de pluie. Les gouttes tombent drues, heurtent le verre. Le fracas couvre partiellement la voix suraiguë de Shamshad Begum (Shakeela) et celle, lointaine, de Mohamed Rafi (Dev Anand), chanteurs et acteurs indiens que diffuse le casque plaqué sur les oreilles du fabricant de plateaux de tables en bois réformé. O leke pehla pehla pyaar le propulse au milieu du printemps, à la fin de la saison des asperges sauvages : pour ses 11 ans, il avait, ce samedi-là, réuni assez d’argent pour se payer le ticket de la dernière séance et de quoi tenir près de trois heures dans l’obscurité : soda, popcorn caramel et pipas plein les poches. Son saccadé, image tailladée d’« éclairs » sur fond froissé, C.I.D., policier indien des années 50 lui paraissait alors merveilleusement sans fin.
commentaires