Les résidus de vieilles peintures sont aléatoires
Tout au long de la fabrication de plateaux, les couleurs en surface disparaissent peu à peu, celles incrustées dans les anfractuosités du bois persistent.
Dans le cadre de la transformation du bois de récupération en plateaux de tables, la part de l'aléatoire est prépondérante. C'est d'autant plus vrai s'agissant de la gestion des vieilles peintures présentes sur certaines palettes de transport, les bois de fin de chantiers, les anciennes menuiseries, les vieux cabanons de jardin, et autres résineux et feuillus ayant connu une première vie. Les couleurs en surface, fragiles et usées, disparaissent au fil de l'usinage et à la moindre caresse abrasive.
Plateaux ouvrés selon vos instructions
Lot de plateaux ouvrés, issus de palettes de manutention et autres bois de fins de chantiers, destinés à couronner vos futurs guéridons, tables, ou snack, selon vos instructions.
Lot de plateaux ouvrés, issus de palettes de manutention et autres bois de fins de chantiers, destinés à couronner vos futurs guéridons, tables, ou snack, selon vos instructions.
Proximité et service 'Le Boiseux'
Tenir trois heures dans l’obscurité
... il avait, ce samedi-là, réuni assez d’argent pour se payer le ticket de la dernière séance et de quoi tenir près de trois heures dans l’obscurité : soda, popcorn caramel et pipas plein les poches.
Au voile de poussière de bois habituel sur les carreaux de l’atelier s’ajoute un rideau de pluie. Les gouttes tombent drues, heurtent le verre. Le fracas couvre partiellement la voix suraiguë de Shamshad Begum (Shakeela) et celle, lointaine, de Mohamed Rafi (Dev Anand), chanteurs et acteurs indiens que diffuse le casque plaqué sur les oreilles du fabricant de plateaux de tables en bois réformé. O leke pehla pehla pyaar le propulse au milieu du printemps, à la fin de la saison des asperges sauvages : pour ses 11 ans, il avait, ce samedi-là, réuni assez d’argent pour se payer le ticket de la dernière séance et de quoi tenir près de trois heures dans l’obscurité : soda, popcorn caramel et pipas plein les poches. Son saccadé, image tailladée d’« éclairs » sur fond froissé, C.I.D., policier indien des années 50 lui paraissait alors merveilleusement sans fin.
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